Sites poudriers et pyrotechniques
Pour nos adhérents : voir également la page "Histoire des sites poudriers et pyrotechniques"
Connaître et protéger le patrimoine industriel
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Les sites où ont été réalisées des fabrications de produits pyrotechniques sont nombreux en France. Ainsi, on comptait 29 moulins à poudre à Paris au début du 17ème siècle. |
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Il ne reste malheureusement que très peu de vestiges de centaines de sites ayant hébergé, au cours des siècles passés, des activités poudrières ou pyrotechniques. |
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Musée de Sevran |
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Dynamiterie de Paulilles
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Lieux de mémoire - Visites poudrières
Parcs aménagés et musées
Plusieurs anciens sites poudriers et pyrotechniques ont fait l'objet de conservation partielle par des initatives locales, avec mise en valeur de bâtiments et expositions de matériels, objets et images retraçant la vie sur le site et les fabrications qui y ont été réalisées. Souvent implantés dans un cadre particulièrement attractif, ils constituent un but de sortie permettant d'allier le plaisir de la promenade à celui de la découverte d'un passé industriel méconnu.
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Le Ripault (37) : A proximité de Tours, l'ancienne poudrerie nationale du Ripault est maintenant occupée par le Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives. A l'intérieur de l'établissement, les "anciens poudriers du Ripault" ont aménagé en musée, une ancienne meule à poudre noire et rassemblé à ses côtés, de nombreux outillages, documents, etc. relatifs à l'histoire de la poudrerie. Ce musée n'est malheureusement plus guère accessible compte tenu des restrictions d'entrée sur le site du CEA.
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Saint Chamas (13): un parc aménagé dominant l'étang de Berre occupe l'emplacement de la poudrerie de Saint Chamas dont certains bâtiments ont été restaurés par un syndicat intercommunal avec l'aide d'anciens de la poudrerie. |
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Sevran (93) : A moins de 20 kms de Paris, de nombreux visiteurs apprécient le calme du "parc forestier de la poudrerie" qui occupe le site de l'ancienne poudrerie fermée en 1971. |
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Paulilles (66) : située dans un cadre enchanteur en bordure de Méditerranée, entre Port-Vendres et Banyuls, l'ancienne dynamiterie de Paulilles a été partiellement remise en état par le conservatoire du littoral et le conseil général, avec l'aide de l'association les amis de Paulilles dont l'objectif est d'étudier et mettre en valeur l'histoire du site. Survilliers (93) : à l'intiative de M. Moisset, ancien directeur du site NCS et ancien maire de Survilliers, un très intéressant musée regroupe de nombreux équipements anciens relatifs à la fabrication des amorces et des douilles de cartouches. Pour la visite, se renseigner auprès de la Mairie de Survilliers. |
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Histoire des sites pyrotechniques
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L'AF3P collecte tous les éléments disponibles sur les sites poudriers ou pyrotechniques, présents ou passés, pour établir petit à petit des monographies comprenant, d'une part, une notice retraçant l'histoire du site et de ses activités, d'autre part un recueil des images illustrant la vie de l'établissement : gravures, cartes postales, photographies ... Une bibliographie des documents traitant - parfois de façon beaucoup plus détaillée - les mêmes sujets ou comprenant des compléments utiles, sera également jointe à la monographie, ainsi que, le cas échéant, des liens vers des sites Internet ou des documents disponibles en ligne. |
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Poudrerie de Sevran - Plan d'ensemble - 1888 |
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Cérémonie franco-américaine non identifiée |
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L'établissement de ces monographies est une oeuvre de longue haleine et beaucoup sont encore inexistantes ou à peine ébauchées Toutes les bonnes volontés pour corriger ou compléter les monographies existantes, ou encore pour en créer de nouvelles, seront bien sûr très appréciées ... |
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Au fur et à mesure de l'établissement de ces études, nos adhérents auront accès à des pages spécifiques, regroupées selon les thèmes suivants :
Ouvrage récent sur l'histoire de la poudrerie d'Angoulême |
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Poudreries du XIXème siècle
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Le service des poudres exploitait en 1830 les poudreries suivantes. |
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Canon-pendule de la poudrerie d'Angoulême
Gravure de la poudrerie du Bouchet - 1838
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Vestiges de la poudrerie de Saint Ponce |
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- Metz : Devenue allemande après 1870, elle ferme vers 1900. |
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En 1830, toutes ces poudreries fabriquaient de la poudre noire par le procédé "aux pilons" mais seules Esquerdes et Le Bouchet étaient alors équipées de meules. Cet nouvel équipement sera introduit progressivement dans les autres poudreries dans les décennies suivantes. |
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Le service des poudres gérait également des raffineries de soufre à Lille, Bordeaux et Marseille ainsi que plusieurs magasins et raffineries de salpêtre et divers dépôts de poudre. Fouilles de la raffinerie de soufre de Marseille |
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Poudreries créées au XXème siècle
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A la déclaration de guerre en août 1914, le service des poudres disposait de 10 poudreries dont la capacité de production était de l'ordre de 25 T/j de poudre B et de quelques T/j d'explosifs (essentiellement mélinite). Moins de trois ans après, au maximum de la production qui se situe au milieu de 1917, la France produisait plus de 350 T/j de poudre B et près de 900 T/j d'explosifs militaires divers (mélinite, tolite, schneidérite, explosifs chloratés ...) !! A noter le rôle majeur des femmes dans cette industrie de guerre |
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Presse à poudre B |
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Ouvrières à Bergerac en 1917 ou 1918 |
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Si une part non négligeable de la production d'explosifs fut assurée par des sociétés privées ou des usines chimiques à capitaux allemands réquisitionnées (voir "établissements temporaires ou de guerre"), le service des poudres fut également amené à augmenter considérablement ses moyens de production. Pour cela, de nouvelles unités furent construites dans toutes les poudreries existantes mais également, de nouvelles poudreries furent créées "ex nihilo" : Bergerac, Sorgues, Toulouse Braqueville, apppelées à perdurer plusieurs décennies, et également Castres, Oissel près de Rouen, Boussens près de Bordeaux ou Blanc-Pignon à Bayonne, qui ne furent plus exploitées après l'armistice de 1918. |
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